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Jafu Méro inspire Hokusai
1760-1849
En 1814, incité par ses élèves, Hokusai se lance dans la réalisation d’une œuvre magistrale : la Manga, terme désignant alors des images spontanées ou dérisoires. C’est une sorte de répertoire de dessins regroupant caricatures, figures populaires, architectures, créatures fantastiques, paysages, faune, flore… En tout, Hokusai aura produit près de 4000 motifs, aussi précis qu’expressifs, déclinés sur plus de 970 pages ! Une somme qui révèle un regard personnel, parfois ironique, mais résolument affûté sur la société japonaise de l’ère Edo (1600–1868).
Le peintre en situation, notre inspiration et source(s)




Trois estampes dans la série des cascades hommages au bleu outremer nouvellement découvert par les artistes japonais:
Chie no umi 千絵の海, « Mille Images de l’océan » Cette série est un des plus rares ensembles de Hokusai. Elle semble avoir été publiée au milieu des années 1830. En 1829, un événement inattendu donne un nouvel essor à la peinture moderne u japon: Le bleu de Prusse. Le pigment est importé au Japon à la faveur de l’ouverture historique de l’archipel au reste du monde. C’est une petite révolution qui s’opère au pays du Soleil Levant. Jusqu’alors, les bleus étaient anecdotiques dans l’art de l’estampe, où dominaient les blancs, les noirs et les rouges. Hokusai, maître de l’ukiyo-e (images du monde flottant), tombe immédiatement sous le charme de la couleur européenne, qu’il magnifie dans ses Trente-six vues du mont Fuji (1830 – 1831) , les plus fameuses de ses aizuri-e (estampes bleues) dont raffoleront Vincent van Gogh et les impressionnistes…
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