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Jafu Méro inspire Camille Pissaro

1830-1903

C’est en 1885 qu'il prend conscience du nouveau style qu’il a adopté : "....je suis en voie de transformation et j’attends avec impatience un résultat quelconque. J’espère cependant faire un petit progrès. Je vous prie de croire que cela me cause bien du tourment ; c’est évidemment une crise ! " Ce travail sur la sensation et l’impression, qui entraîne Pissarro sur la voie du néo-impressionnisme pendant quelques années, est déjà en germe en 1882 dans Quai du Pothuis, bords de l'Oise, conservée au Musée du Havre78.

Le peintre en situation, notre inspiration et source(s)

Camille Pissaro post impressionniste tate du pointillisme à la Seurat, son tableau est inspiré de" Prairie à Éragny", 1886, revisité des couleurs provençales. Pissaro sera un peu ostracisé par ses compagnons du post impressionnisme en concurrence avec le pointillisme et toutes les écoles en "ismes" enfantées par la révolution de l'lmpressionisme
Le tableau: Prairie à Éragny, 1886 Collection privée, Vente 2013
Pissarro expose ce style début 1886. Seurat le rappelle dans une lettre du 20 juin 1890 au galeriste et critique Félix Fénéon : « 1886 janvier ou février, une petite toile de Pissarro, divisée et couleur pure. Chez Clozet, le marchand ». Le chef-d'œuvre de Seurat est présenté dans un deuxième temps, lors de la huitième et dernière exposition collective impressionniste en mai-juin 1886. Prônant le « progrès » et l'« indépendance », Pissarro, l'un des principaux organisateurs, y défend l'inclusion de cette peinture radicale. Il y présente Le Grand noyer dans le pré, Éragny. Un critique de l'époque disait de l'œuvre : « Lorsqu'on la regarde de près, la toile ressemble à une collection de têtes de clous multicolores », mais « lorsqu'on la regarde à une distance appropriée, la perspective émerge, les surfaces ont de la profondeur. Le ciel est traité avec juste ce qu'il faut de légèreté, créant l'impression d'un vaste espace et d'un horizon vague.

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