Marais salants
Acrylique sur panneau de bois (30 x 30 cm)
Les marais salants
Les marais salants ont été exploités à Ambon depuis la fin du XVIIIe siècle, jusqu’à ce que le dernier paludier cesse son activité vers 1930
Actuellement dans la région la production de sel marin se fait encore dans les régions de Guérande et de Noirmoutier. Le principe de fonctionnement d’un marais salant est simple et ingénieux : il s’agit d’acheminer l’eau en provenance de l’océan Atlantique, grâce à une légère dénivellation, dans différents bassins successifs, jusqu’aux cristallisoirs. Ainsi, la lente circulation de l’eau, gérée par le producteur de sel, favorise l’évaporation. Durant son parcours, la concentration de sel dans l’eau est multipliée par dix ! Elle passe de 30 grammes de sel par litre à 300 grammes de sel par litre dans les œillets ou aires saunantes où sont récoltés le gros sel et la fleur de sel.
Le paludier utilise des outils qui varient en fonction du type de sel récolté.
Pour la récolte du gros sel, le paludier utilise un las. Cet instrument est un long manche de 5 mètres avec une maille de bois à son extrémité, il permet de récolter le sel sur le fond argileux de l'œillet C’est d’ailleurs pour cette raison que le sel a cette couleur légèrement grisée.
Le gros sel, une fois récolté est mis sur la ladure puis, il est transporté par l'unique force des bras grâce à une brouette jusqu'au trémet (place aménagée sur le talus de la saline pour stocker le sel après récolte)
Crédit photo Gabriel Lunven